Coaching Systémique
La démarche de coaching systémique
Premièrement, trouver un « client » : celui qui est prêt à se mobiliser pour résoudre son problème et clarifier son problème et ses objectifs.
Ensuite, on examine les modalités d’influence habituelles : Par exemple, comment un manager influence d’autres personnes pour réaliser ses objectifs ? Utilise-t-il la motivation, la persuasion, la boucle punition/récompense, impose-t-il des tabous, contourne-t-il sa propre hiérarchie, est-il contourné… Mais aussi, comment une équipe influence son manager, ce qu’elle dit ou ne dit pas, et les clients, comment adressent-ils leurs griefs ? A qui ?
La troisième phase est la lecture et la compréhension des boucles pour trouver l’endroit où l’on va amener un changement relationnel. On établit alors une stratégie de changement.
Lorsque l’on a établi une stratégie, on passe à la phase suivante : la mise en œuvre du plan d’action. Il n’y a pas de schéma d’action résolutoire stéréotypé. En fonction du problème, du « client », du contexte et des opportunités d’intervention, le coach proposera une stratégie particulière pour couper court aux boucles néfastes et les remplacer par des boucles vertueuses.
Cette quatrième phase est donc très variable, certains managers peuvent manquer d’outils relationnels (écoute, position haute sur le cadre, langage non verbal inadapté, techniques douces de recadrage, lecture des problèmes, délégation, techniques de motivation…). Le coach peut donc temporairement devenir formateur et « entraîneur particulier » en proposant des entretiens de simulation. Chacun son style.
Par exemple, pour ce manager cité en exemple, on pourrait commencer (s’il est « client ») par le persuader de faire deux choses : 1) Faire des petites erreurs que son équipe trouvera facilement et 2) transférer directement les appels du client à un des membres de son équipe… puis d’observer scrupuleusement ce qui se passe, sans intervenir… Ca peut paraître illogique, mais c’est ce que l’on appelle le 180° qui va changer les relations entre le manager et son équipe.
La dernière phase est la consolidation. Elle permet au « client » de se préparer à l’autonomie et à ne pas revenir en arrière. Le coach l’amènera à comprendre quelles sont les nouvelles compétences relationnelles qu’il a acquises, comme de nouvelles cordes à son arc. Les anciennes n’étant pas « mauvaises », juste inefficaces dans ce contexte particulier.
Afin d’en savoir plus, je vous propose une conférence de vulgarisation et quelques articles :